La musique d'Amérique latine.

La musique en Amérique latine L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons de Puerto-Rico. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons du Brésil. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons de l'Equateur. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons de la Bolivie. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons du Paraguay. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons du Chili. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons du Mexique. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons du Pérou. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons  de la Colombie. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons du Vénezuéla. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons de Cuba. L'ensemble sud-américain LOS KOYAS interprète une sélection de morceaux instrumentaux et chansons de l'Argentine.

La musique en
Amérique latine
Approche historique - les grandes lignes


Avant la découverte du continent américain
(période précolombienne)

L'étude des nombreuses cultures qui ont laissé leur empreinte, avant la conquête espagnole, dans ce qui constitue l'actuelle Amérique latine permet de constater que la musique était alors souvent associée à des rituels, comme par exemple ceux qui avaient lieu à l'occasion des semailles et des moissons. Ces rituels étaient généralement accompagnés de danses, d'offrandes et de sacrifices.
On trouve également le témoignage, dans certains écrits des conquérants ou des missionnaires, de chants liturgiques, de chants et danses célébrant l'amour, et d'autres en rapport avec les exploits guerriers.

Chez les Incas, les Mayas et les Aztèques, la musique avait pris une forme relativement évoluée. La gamme utilisée était une gamme à cinq tons - dite pentatonique - mais on ne trouve aucune preuve de l'existence d'une forme de polyphonie telle que celle qui s'était développée en Europe à partir de l'organum.
Le point commun aux musiques précolombiennes est l'absence d'instruments à cordes. On utilisait différents types d'instruments à vent (flûtes, syrinx, ocarinas, conques, sifflets ...) et d'instruments rythmiques - notamment tambours - de formes et de matériaux très divers.


Durant la période coloniale


Les Espagnols et les Portugais importèrent leur culture dans les pays conquis et s'attachèrent également à y diffuser leur religion.
Dans les villes coloniales et les régions les plus développées, des ecclésiastiques tout comme certains propriétaires de plantations ou de mines permirent la création d'ensembles voués à l'interprétation de différentes formes de musique occidentale, religieuse ou non.

D'autres encouragèrent la musique indigène et offrirent aux autochtones une éducation musicale. Ainsi, peu à peu, les populations locales ouvrirent le champ de leurs connaissances en la matière, se familiarisèrent avec des instruments venus de l'extérieur et en créèrent de nouveaux dérivés de ceux-ci.
Tous les instruments à cordes joués dès cette époque en Amérique latine sont issus d'instruments importés par les conquérants.
Bien qu'il en existe un grand nombre, les plus connus aujourd'hui sont sans aucun doute le charango - emblématique de la Musique des Andes et inspiré par la vihuela espagnole - et la harpe indienne, très présente au Paraguay, au Mexique, au Venezuela et en Colombie, mais dont la forme la plus proche de la harpe existant en Espagne à la Renaissance se trouve encore au Pérou.

Un certain déclin de la puissance de l'Espagne et du Portugal durant les XVIIème et XVIIIème siècles eut pour conséquence une baisse de l'influence
culturelle de ces pays en Amérique latine.
Les musiques et les danses traditionnelles chargées de leur signification rituelle connurent alors un regain indéniable. De même, certaines formes d'expression satirique présentant les conquérants ainsi que leurs coutumes de façon caricaturale virent le jour, alliant généralement chants, danses, masques et pantomimes.

Un des points marquants de l'influence extérieure sur la musique de l'Amérique latine fut l'introduction d'esclaves africains dans les territoires colonisés.
En effet, si l'esclavage fut pratiqué par les Incas, les Mayas et les Aztèques, ses conséquences n'eurent pas le caractère aussi spectaculaire que celui d'un apport venu d'un nouveau continent.
A l'époque de la découverte de Christophe Colomb (1492), les Portugais pratiquaient depuis une cinquantaine d'années l'importation d'esclaves africains dans leur pays. Au XVIème siècle, les populations indigènes d'Amérique latine ayant subi de lourdes pertes dues aux maladies et aux conditions d'esclavage imposées par les colons, ces derniers firent venir dans leurs territoires des Caraïbes et du continent une nouvelle main-d'oeuvre asservie en provenance d'Afrique.
Ces esclaves amenèrent avec eux une grande partie de ce qui faisait leur identité, et notamment leur culture dans laquelle s'inscrivaient des formes d'expression spécifiques en termes de danses, de chants, de musiques, de rythmes et d'instruments.

Il en est ainsi, par exemple, pour :

  • Certains rythmes complexes des Caraïbes.
  • Des danses et musiques comme celles de la côte nord du Pérou - ou d'autres régions d'Amérique latine - où vit une forte communauté noire.
  • Certains chants dont la structure est basée sur les "appels" et les "réponses" (Nordeste brésilien, côte atlantique colombienne, etc.)
  • La marimba, sorte de xylophone que l'on peut entendre essentiellement en Amérique centrale, et de nombreux instruments rythmiques.


Après l'indépendance

Dès le début du XIXème siècle, après un peu plus de trois siècles de colonisation, les pays latino-américains cherchèrent à acquérir leur indépendance. Si cette séparation devint effective pour l'essentiel dès 1826, c'est le traité de Paris de 1898 qui fixa les contours de l'Amérique latine moderne.
Parallèlement à la permanence des musiques traditionnelles propres aux groupes ethniques qui existaient encore - souvent indépendamment des frontières - à la fin de l'époque coloniale, la période qui suivit l'indépendance vit le développement d'écoles nationales et de conservatoires tournés vers l'opéra ou la musique symphonique.
Les premiers compositeurs de cette période s'inspirèrent en grande partie d'oeuvres du répertoire européen classique avant que ne se dessinent des tendances plus nationalistes.
Le compositeur brésilien Villa-Lobos, mondialement connu, illustre parfaitement cette musique élaborée portant en elle un cachet national certain, comme cela est également le cas pour une partie de l'oeuvre des compositeurs espagnols Manuel de Falla et Isaac Albéniz.

La période qui suivit l'indépendance vit également la naissance de musiques qui connurent un grand rayonnement, tels le tango (apparu à la fin du XIXème siècle), la rumba (danse afro-cubaine popularisée dans les années 30), le cha cha cha et bien d'autres.

On assista aussi à la formalisation de certaines musiques folkloriques latino-américaines dont l'expression était jusqu'alors non écrite. De même, de nombreux compositeurs créèrent des pièces à partir des formes folkloriques anciennes datant principalement de l'époque coloniale, contribuant ainsi à enrichir un répertoire déjà bien fourni. Cette création perdure aujourd'hui aux quatre coins de l'Amérique latine, comme dans les pays ayant accueilli des musiciens latino-américains émigrés.


La période moderne

Dès le milieu du XXème siècle, l'intensification des moyens de communication et de diffusion de la musique aidant, on assista à l'adoption et à l'adaptation, par de nombreux compositeurs latino-américains, de styles musicaux en provenance du monde entier.
La musique électro-acoustique, la musique dodécaphonique, certaines formes musicales apparentées au jazz, la bossa-nova, la salsa, la musique pop latino-américaine, le néo-folklore, la "fusion" et la musique "latino" constituent quelques-uns des principaux repères de la période moderne.
Si la révolution cubaine de 1959 occasionne le développement d'une musique sociale, une musique contestataire liée à la situation politique de Pays comme la Bolivie, le Chili et l'Argentine, puis de certains états de l'Amérique centrale voit le jour et perdra progessivement de sa force.

Mais le phénomène le plus remarquable et le plus constant que l'on ait pu observer à propos de la musique latino-américaine durant la période moderne est l'apparition, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des états de l'Amérique latine, d'artistes solistes ou de groupes ayant vocation à faire connaître - hors de l'influence des courants musicaux et autres modes souvent de courte durée importés d'Europe ou des Etats-Unis - les musiques de leur région ou de leur pays, qu'elles aient une portée politique ou non.

Par une sorte de revirement de l'histoire, ce phénomène a permis aux musiques de l'Amérique latine qui avaient gardé leur ancrage culturel propre de conquérir à leur tour le monde et de devenir extrêmement populaires sous les appellations diverses de "musiques folkloriques", "musiques traditionnelles", "musiques du monde" ou "world music", donnant lieu dans de nombreux cas à des adaptations par des artistes internationaux.

Parallèlement, on a pu constater la réapparition au premier plan de certains rythmes et courants musicaux, tels que le tango, le son cubain ou le boléro.

Artistes avant tout attachés aux valeurs universelles véhiculées par l'expression musicale en général, les musiciens du groupe LOS KOYAS ont choisi de présenter un panorama représentatif de la musique latino-américaine à travers ses multiples styles et les différentes périodes de son histoire.
Tantôt purement folkoriques, tantôt inventives, souvent festives, parfois contestataires, riches de sonorités étranges et de rythmes entraînants, incroyablement variées, accessibles à tous mais toujours prenantes, telles sont les spécificités des musiques de l'Amérique latine qu'ils nous proposent de découvrir en leur compagnie.


Voir également :
Musiques du monde / world music et musiques de l'Amérique latine

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circle03_yellow.gif- échantillon audio de musique latino-américaine par Los Koyas
(extraits de disques et d'enregistrements en public)

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par Los Koyas


circle03_yellow.gif- échantillon vidéo d'un enregistrement réalisé en public en janvier 2005
(pour visionner la vidéo, cliquez sur le logo qui correspond à votre lecteur)
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par Los Koyas

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